Les Entretiens, Cahier n°10, Hélène Battaini / Sarah B. Cohen (PDF)
Hélène Battaini, polyglotte – artist, single, mom : intuitive painting ; all paintings for sale ; open to partnership. – est titulaire d’une licence Erasmus (Langue, Littérature, Civilisation Étrangère ; Université Ca’ Foscari, Venezia) et d’un diplôme de conseil en écologie. Elle conçoit des livres – sensoriels d’apprentissages créatifs – pour enfants, étudie l’arabe, l’hébreu, découvre le soufisme, se rend régulièrement au Moyen-Orient, écoute les cours d’Étienne Klein, passe beaucoup de temps avec ses filles et se positionne comme féministe engagée. Elle peint et sculpte au Cactus Rouge, son atelier galerie à Montpellier. |
5 € TTC
Auteur.e | Hélène Battaini, Sarah B. Cohen |
ISBN | 9791091874281 |
Format | A4 |
Nombre de pages | 71 |
Date de sortie | 01/01/2021 |
Poids | 9.29 Mo |
Produit numérique |
Née en 1988 (génération Y), à Pompey (54) artiste, maman, célibataire, Hélène Battaini, pratique la peinture intuitive ; tous ses tableaux sont à vendre, elle est ouverte au partenariat / artist, single, mom : intuitive painting ; all paintings for sale ; open to partnership.
La polyglotte
En la compagnie d’Hélène Battaini (patronyme italien, héritage de son grand-père), ancienne étudiante Erasmus (Licence LLCE, Langue, Littérature, Civilisation Étrangère ; Université Ca’ Foscari de Venise), les conversations sont multilingues, à l’atelier ou sur WhatsApp.
L’apprentissage créatif
Membre de Facebook depuis 2009, Hélène Battaini y présente ses livres – du patchwork appliqué et de la broderie – sur la page *LYL, livres sensoriels, apprentissages créatifs.
*LYL : les initiales de ses filles, Lorraine (Hélène y est née) et Yaël (le père des filles est citoyen d’Israël, architecte, photographe d’architecture et musicien), puis celle de son surnom (Lily, quand elle était enfant).
L’argent
« Passionnée de cuisine et bonne en anglais », elle veut préparer un CAP de cuisine et école hôtelière, être cheffe et voyager. Ses parents préfèrent qu’elle passe son « bac d’abord ». Au lycée, elle découvre l’italien et la philosophie (son prof est égyptien : « Au regard de ma vie actuelle, c’est un peu signé mektoub ! conclut-elle). Après le bac, elle choisit d’approfondir l’italien et obtient une bourse Erasmus, mais elle ne peut se payer les frais pour continuer un master à Venise.
De retour en France, au RSA, elle suit des cours d’écologie par correspondance et valide un diplôme de conseil en écologie. En parallèle, elle étudie l’arabe et l’hébreu et écoute les cours de physique d’Étienne Klein.
Elle crée son activité et travaille tout en passant beaucoup de temps avec ses filles. « Aujourd’hui on demande aux femmes d’être mères comme si elles n’avaient pas de travail, et de travailler comme si elles n’avaient pas d’enfants ».
Le cactus peint
Hélène Battaini adore les chèvres, mais n’a pas d’animaux de compagnie. Elle a eu un cactus de compagnie, mais il est mort ; elle l’a peint en rouge.
Réservant l’aquarelle à ses périodes de voyage, Hélène Battaini peint à l’acrylique dans son atelier galerie Red Cactus Art Studio, impasse du Chapeau Rouge à Montpellier, dans un garage qu’elle a retapé, car elle adore aussi bricoler (son grand-père était chef de chantier), une perceuse à la main, sur un escabeau (l’art est un recyclage magnifique).
Il lui arrive de peindre de manière complètement compulsive, dans une sorte d’urgence, dans un état comme « compulsif », très concentrée, d’apparence un peu fermée, l’air énervée, en tout cas c’est souvent ce qu’on lui dit quand on la voit peindre. Elle considère mes tableaux comme décoratifs.
Engagement féministe
« Oui, il a pris plusieurs formes au fil du temps, mais je suis tellement en colère que je me positionne forcément comme une féministe engagée. »
Enceinte, elle se prend en photos avec un message peint sur le ventre et des vidéos de son accouchement à domicile, dont une version a été projetée dans la rue à Marseille.
Elle va parfois coller avec le collectif des colleuses de Montpellier.
Moyen-Orient
Courant 2018, elle découvre le soufisme et, en décembre 2019, se rend à Konya, la ville natale de Rûmî. Elle écoute presque uniquement de la musique du Moyen-Orient et d’Afrique (Idir, Fairouz, Um Khultum, Rachid Taha, l’Orchestre National de Barbès).
« Pourquoi cette pluie », chante Idir.
C’est pour vous donner des larmes
Depuis trop longtemps elles ont séché
Les hommes n’oublient pas les armes
Quand ils ne savent plus pleurer.
Les Entretiens, Cahier n°10, Hélène Battaini / Sarah B. Cohen, PDF, A4, 72 pp., 19 illustrations